Ocean Climax Festival 2016

Boulot oblige, j’ai bien cru que pour la première fois depuis des années j’allais passer un été sans festival (j’ai même dû passer à côté de mon rituel Rock en Seine) donc je tenais à remercier personnellement toute la clique de Climax d’en avoir créé un à deux pas de chez moi (et un bien en plus) !

ocean climax festival

C’était la deuxième édition de ce nouvel événement incontournable de la sphère bordelaise, idéal pour les amoureux d’écologie et de musique puisqu’il combine conférences sur l’urgence climatique et concerts avec une programmation éclectique. L’une des forces du festival, pour moi, est d’avoir conservé en libre accès ce lieu de vie incroyable qu’est Darwin, l’un de mes spots favoris, en y installant des expos éphémères et des talks sur l’environnement.

Côté live, voici mon débrief de la soirée de samedi :

Grand Blanc

grand blanc

.

Jolie découverte scénique, malgré une intro ratée à cause d’un problème technique mais magnifiquement rattrapée avec humour. Une musique rock indé, avec des emprunts au rap (comme une bonne partie de la nouvelle scène française type Feu ! Chatterton ou La Femme) qui donne un live surprenant et puissant grâce à l’énergie communicative du groupe.

.

airAir

L’une des très grosses têtes d’affiches de la soirée. Premier concert du groupe pour ma part, après des années à toujours les rater de peu. A consommer de préférence avec une bière ou quelque chose d’un peu moins légal pour pleinement profiter de toute la dimension de leurs morceaux, qui s’accordait d’ailleurs parfaitement avec le jeu de lumière de la superbe façade derrière la scène.

 

De La Soul

de la soulChoc des cultures, nous sommes passés de la tranquillité limite cosmique d’Air aux poids lourds du hip hop/soul américain qui nous ont fait danser et sauter dans tous les sens. Une véritable démonstration pour ces grands habitués des lives, ensemble depuis 27 ans. Un show monstrueux avec de multiples hommages aux morceaux cultes de la culture hip hop.

En bref : PUT YOUR HANDS UP !

 

Cassius

cassiusA 15 ans, alors que j’écoutais tranquillement les derniers tubes de David Guetta (pas de jugement, l’adolescence a été une période trouble pour tout le monde), j’ai acheté l’album 15 again de Cassius et là j’ai pris une belle claque et j’ai compris ce pouvait vraiment être l’électro. Ça fait donc un moment que je les suis et que je suis désespérément sous le charme de Philippe Zdar (très certainement un petit problème oedipien à résoudre). Très heureuse, donc, de les voir enfin sur une scène digne de ce nom (après une première rencontre au Ministry of Sound de Londres l’année dernière) pour un set parfait mélangeant parfaitement leurs titres cultes type 1999, I Love You So, Toop Toop ou Feelin For You & les nouveaux morceaux de l’excellent opus Ibifornia. Pour résumer, on a dansé, crié, applaudi, sifflé et même obtenu un rappel (ce qui est apparemment interdit au Climax, seul détail qui m’a un peu frustrée)…merci Cassius !

 

Un dernier mot pour féliciter l’équipe de l’Ocean Climax qui a vraiment réussi à mettre en place un superbe festival, avec une très belle programmation et certainement l’un des meilleurs villages de festival que j’ai fait (superbe expo photo). Mention spéciale aux bénévoles qui nous ont fait une haie d’honneur à la sortie et la super organisation des navettes pour rentrer dans le centre de la ville. À l’année prochaine !

ocean climax festival  ocean climax festival

ocean climax festival  ocean climax festival

ocean climax festival ocean climax festival

Laisser un commentaire