Diabolique le sujet de ce mois-ci imposé par Docadn :
Et pourquoi pas les deux ? Après tout, l’époque a beau être aux avancées techniques, le vin reste l’un des rares produits dans lesquels la tradition est primordiale. Les méthodes ancestrales sont toujours aussi prisées, voire même plus, une bonne partie des vignobles reste un héritage familial, et malgré la montée en puissance de nombreuses grandes marques, il restera toujours quelques irréductibles prêts à tout pour lui rendre ses lettres de noblesse.
Plus besoin d’être un expert pour suivre l’année viticole d’un domaine et l’évolution de son travail à la vigne, un like sur Facebook suffit. Un tour sur le site internet et on est déjà prêts à réserver une visite et à commander une caisse. Il suffit d’une manipulation sur Delectable pour découvrir tout ce que l’on désire et donner nous-aussi notre avis. Les blogueurs se multiplient et offrent une vision d’amateurs décomplexés vis-à-vis du divin (et non pas devil, jamais !) nectar. Les étiquettes s’équipent de QR Code pour faciliter la transmission d’informations. Le design évolue lui-aussi, il se modernise et accepte même une touche épurée et/ou humoristique. Un hashtag sur Twitter peut décider les plus indécis. Le vin devient simple mais pas simpliste, à la portée de tous et même drôle lorsqu’il arrête de se prendre trop au sérieux. Il descend peu à peu de son piédestal pour procurer avant tout du plaisir.