VDV#62 : Every sip you take

Et c’est reparti pour un nouveau Vendredi du Vin sous la présidence de Véronique du Mas Coris ce mois-ci avec un thème d’actualité : quel vin comme compagnon pour cette nouvelle année ?
 
Un millésime d’exception pour influencer le hasard ? Un Villa Minna pour me rappeler ma chère Provence ou un Klein Konstantia pour célébrer mon Afrique natale ? Un 2013 pour porter un dernier toast à cette année qui vient de se terminer ? Ou un Bordeaux pour devenir chauvine ici aussi ?
Et si au lieu de tout cela 2014 était l’année de Drink a Beat avec une quille me représentant parfaitement ? Une cuvée qui respire l’harmonie et la musique à l’intérieur comme à l’extérieur ?
Alors bienvenue à When we dance, le vin de Sting !


Oui, parce qu’à notre époque quand une superstar s’ennuie au bord de sa piscine olympique remplie de naïades à moitié nues ou sur le pont de son yacht parqué dans les environs de l’Eden Roc, elle se paye une cuvée. Ce n’est qu’une goutte d’eau dans leur compte en banque et c’est beaucoup plus chic qu’un énième parfum au packaging kitchissime. On notera par exemple la consécration du meilleur rosé du monde by Brangelina (et un peu Perrin en passant mais bon Tavel rules !). Alors, encore un vin de star en manque d’occupation ?Hé bien justement, pas vraiment. Véritable amoureux de l’Italie (pays dans lequel il vit depuis 15 ans) et de la nature, c’est tout logiquement que Sting a choisi de produire un Chianti bio qui se défend. Du fin fond de la Toscane il garde cependant son esprit Rock’n’Roll puisque chaque cuvée est nommée en hommage à une de ses chansons. Après Sister Moon (cultivée en biodynamie) nous voilà donc face à When we dance. Assemblage de Sangiovese, Canaiolo et Colorino, la dernière née du domaine Il Palagio dégage de jolies notes florales et fruitées et trouve un bel équilibre en bouche avec des tanins bien fondus. Un résultat surprenant qui prouve que traditions Toscanes et ego de rockstar peuvent être compatibles. On appréciera aussi l’étiquette mi-wine mi-gaga pour ce délice gustatif et auditif.
Verdict : puisque jusqu’à ce soir on est encore en janvier, Bonne année !

 

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