De l’utilité du Nightcore

Quoi de mieux pour se détendre en ce dimanche après-midi que de découvrir un improbable style de musique ? Aujourd’hui on parle de Nightcore et on se sert un verre de Nikka pour faire passer !
Dérivé de la Trance, ce genre musical assez curieux et souvent confondu avec la Happy Hardcore consiste à accélérer la base rythmique d’un morceau (en général déjà existant). Un syndrome pop sous speed stylé nippon qui plaît vraisemblablement vu le succès sur les réseaux sociaux. Le but ici est de donner plus d’énergie à la chanson. Contre toute attente c’est donc le résultat d’une tentative d’amélioration et non pas l’oeuvre d’une soirée entre potes trop arrosée qui se termine sur Softonic.
Le terme Nightcore vient à la base d’un groupe norvégien qui a eu l’idée de génie de presser le bouton accélérer sur sa télécommande. Quelques vidéos postées sur Youtube plus tard et leur nom devient un genre musical à part entière qui se résume en général à pimper des morceaux célèbres avec une rythmique cheap, une voix suraigue et des images de Mangas ultra kitchs en arrière-plan.

Mais puisque toute musique, quelle qu’elle soit, a lieu d’exister il est temps de voir le verre (de whisky) à moitié plein. Alors pour tous ceux comme moi qui ne saisissent pas réellement l’intérêt artistique du Nightcore, ne désespérez pas et savourez tout son potentiel comique. Car si l’hélium a autant de succès c’est bien parce que la nature humaine fait que toute modification grossière de notre voix tend à nous faire sourire. Partant de ce constat il faut bien avouer que le massacre appliqué de nos morceaux favoris est un spectacle plaisant et que le Nightcore est à la musique ce que les parodies sont au cinéma : un genre souvent dénigré qui fait pourtant honneur à l’un des piliers de l’art, le divertissement.
Un petit aperçu avec le tube du moment :
Un véritable délice visuel et auditif.
Verdict :

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