Groupe mythique britannique qui a bercé mon ingrate période de pseudo-rébellion adolescente et m’a encouragé à m’éduquer musicalement, je me jette donc en bonne groupie que je suis sur chaque rumeur de réconciliation (qui n’arrivera certainement jamais mais l’espoir fait vivre !) et décide béatement d’écrire un petit quelque chose en l’honneur de Carl Bârat co-fondateur que j’admire pour avoir supporté pendant des années les crises cocainées (entre autres) de Pete Doherty.
Moins drogué et moins porté sur les tops mondialement connus il fait par conséquent moins de couvertures de tabloïd que son ex-collègue des Libertines. Si Doherty m’impressionne par sa capacité à toujours produire de bons morceaux et quand il le veut de superbes prestations scéniques (j’ai eu la chance de tomber sur un bon jour) malgré son état végétatif quasi permanent, Carl Barât a réussi une excellente opération en sortant de cette relation un peu ambiguë et totalement fusionnelle qui les unissaient pour enfin sortir de l’ombre.
Si certains avaient des doutes sur le talent d’un Carl Barât voguant en solo ses albums avec les Dirty Pretty Things et son opus éponyme les ont certainement fait taire. En mettant un terme à l’aventure Libertines au prix de larmes de milliers (Millions? Milliards ? Voyons grand !) de fans (si avec ça ils n’ont toujours pas envie de se reformer je ne sais plus quoi faire) Barât s’est affirmé et a montré qu’il était autre chose que le coéquipier de Doherty.