Happy Birthday Carl !

Mettez-moi une chanson des Libertines et je ne réponds plus de rien ! 
 

Groupe mythique britannique qui a bercé mon ingrate période de pseudo-rébellion adolescente et m’a encouragé à m’éduquer musicalement, je me jette donc en bonne groupie que je suis sur chaque rumeur de réconciliation (qui n’arrivera certainement jamais mais l’espoir fait vivre !) et décide béatement d’écrire un petit quelque chose en l’honneur de Carl Bârat co-fondateur que j’admire pour avoir supporté pendant des années les crises cocainées (entre autres) de Pete Doherty.

Moins drogué et moins porté sur les tops mondialement connus il fait par conséquent moins de couvertures de tabloïd que son ex-collègue des Libertines. Si Doherty m’impressionne par sa capacité à toujours produire de bons morceaux et quand il le veut de superbes prestations scéniques (j’ai eu la chance de tomber sur un bon jour) malgré son état végétatif quasi permanent, Carl Barât a réussi une excellente opération en sortant de cette relation un peu ambiguë et totalement fusionnelle qui les unissaient pour enfin sortir de l’ombre.

Si certains avaient des doutes sur le talent d’un Carl Barât voguant en solo ses albums avec les Dirty Pretty Things et son opus éponyme les ont certainement fait taire. En mettant un terme à l’aventure Libertines au prix de larmes de milliers (Millions? Milliards ? Voyons grand !) de fans (si avec ça ils n’ont toujours pas envie de se reformer je ne sais plus quoi faire) Barât s’est affirmé et a montré qu’il était autre chose que le coéquipier de Doherty.

Ce qui est certain c’est que ces deux-là font certainement ressortir le meilleur musicalement l’un chez l’autre et que la période Libertines restera la plus exceptionnelle dans leurs carrières respectives mais même après leur séparation j’ai dévoré tous leurs projets solos clairement empreints de la patte qui a fait leur succès. Et si le dernier album de Barât remonte à 2010 il a quand même participé à deux excellentes collaborations françaises (cocorico !) avec Benjamin Biolay et sur le Love Songs de Vanessa Paradis (je parie que la première a entraîné la seconde) depuis alors que notre cher Pete s’enfonce actuellement dans les bas fonds des PMU parisiens.
Comme accord alcool/musique le british avait déjà conseillé à Miss Glouglou il y a quelques temps un petit vin bien de chez lui (enfin plutôt US mais bien consommé au Royaume-Uni) le Thunderbird, fortifié, aromatisé et surtout bas de gamme qui colle bien aux purges légendaires que s’accordent nos voisins outre-Manche. Un bon vin de poivrot en somme à boire en concert pour perdre pied dans la foule. A savoir que le premier site à apparaître dans les moteurs de recherche à propos de ce qui ferait pâlir d’envie (ou pas) nos plus grands crus est BumWine.com (oui oui « vin de clochard »).
Verdict : Carl, une reformation des Libertines pour fêter dignement ton anniversaire ?

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